Le symbolisme ésotérique et Alchimique de Noel - Transcription

Messieurs-Dames, chers étudiants, chers abonnés, Bonjour,

Pour ce mois de décembre, nous vous proposons cette conférence spéciale sur le symbolisme ésotérique et alchimique de Noel.

Au-delà de coca cola, du petit papa noel vêtu de rouge et blanc, et de ses fidèles compagnons Rudolphe et les petits lutins, la fête de Noel revêt un symbolisme profond, ésotérique et exotérique.

Profondément ancrée dans notre subconscient et dans l’inconscient collectif, cette célébration ne date pas d’hier. Elle remonte en vérité aux premières civilisations de notre humanité.

Elle est née en même temps que les sciences classiques et les arts ésotériques, comme l’astronomie, la médecine, les mathématiques, mais aussi l’astrologie, l’Alchimie, la Théurgie.

Cette fête particulière s’étendra par la suite au monde entier, pour devenir un symbole vivant et universel, une célébration qui éveille en nous les sentiments les plus purs et bienveillants, une véritable célébration de la lumière.

Si depuis un peu moins de 2000 ans, noel célèbre essentiellement la Naissance du Christ, lumière du monde, il n’en n’a pas toujours été ainsi dans l’histoire.

La Naissance du Christ coïncide également avec la naissance de nombreuses divinités paiennes et ancestrales qui revêtaient étrangement les mêmes attributs et symboles que le Christ, quant à sa vie et aux conditions de sa naissance.

Mais c’est surtout les similitudes et correspondances entre les différents mythes et les manipulations alchimiques en laboratoire qui sont les plus frappantes.

Nous pouvons constater en réalité, que les différentes étapes de la vie mythique des divinités solaires, comme le Christ ou Mithra, suivent pas à pas les étapes de la préparation de la pierre des philosophes.

C’est pour cela que nous pouvons parler d’un réel symbolisme ésotérique et alchimique de noel.

L’ésotérisme est universel.

Comme nous le disions dans notre capsule vidéo d’octobre, elle possède ses propres postulats, axiomes, théories et démarches expérimentales, qui forment ensemble une connaissance pratique qui doit éclairer l’Homme sur sa véritable nature, essentiellement spirituelle.

Un symbolisme ésotérique et universel se dissimule donc sous les aspects variés en apparence de la tradition de noel.

Mais au-delà du symbolisme, il y a également une véritable magie, et une certaine alchimie qui s’opère dans l’invisible à cette période.

Chaque être humain qui vit sincèrement cette période lumineuse ressent et participe à cette magie, point n’est besoin de se rendre à la messe pour cela, comme nous allons le voir et l’expliquer un peu plus loin.

Donc dans cette conférence nous allons bien entendu voir le symbolisme ésotérique de noel.

Symbolisme à plusieurs niveaux : symbolisme astrologique, symbolisme religieux, et surtout, symbolisme alchimique.

Nous parlerons également de la dimension magique et rituellique de la fête de Noel.

Ce dernier aspect est particulièrement important pour le Mage ou le Théurge

1) La célébration de la lumière

Comme nous l’avons dit, noel est une fête universelle.

Non pas parce-que la majorité célèbre la naissance du Christ, ou attend la visite du père noel, mais parce qu’au-delà des multiples traditions, mythes et légendes de noel, nous célébrons surtout un principe.

Ce principe est celui de la lumière, représenté par la course du soleil.

Si noel tombe en même temps que le solstice d’hiver, ce n’est pas le fruit du hasard.

Les solstices marquent des moments particuliers au point de vue astronomique, quant à la course du soleil dans le ciel.

Ils correspondent au moment où le soleil fait son apparition la plus longue, pour le solstice d’été, et également au moment ou le soleil fait son apparition la plus courte, pour le solstice d’hiver. Nous avons donc respectivement dans l’année, la journée la plus longue, et la nuit la plus longue.

Revenons à la naissance de cette tradition.

Nous sommes au berceau de la civilisation, en Afrique.

L’Égypte ancienne, origine de toutes les sciences ésotériques et initiatiques, voit à cette période les eaux du nil se retirer des terres après la crue, laissant les chants propices à la naissance et la germination des cultures.

C’est à cette période que va naitre Horus, enfant-roi, qui grandira pour devenir Horakhty, ou encore Rê-Horakhty, c’est-à-dire le soleil levant qui illumine l’Orient jusqu’au Zénith, la lumière du monde.

Mais c’est aussi le cas pour Mithra, divinité solaire orientale, et de Sol Invictus, c’est-à-dire le Soleil Invaincu, divinité solaire romaine, pour ne citer que ceux-ci.

Nous voyons donc qu’autour de cette date du solstice d’hiver, de nombreuses civilisations vont, successivement, y attribuer la naissance des divinités solaires.

La nuit la plus longue marque le point culminant des ténèbres sur la lumière, jusqu’à ce que, le soleil, symbole de la lumière, de la vie et de la charité, recommence à croître jour après jour, gagnant en force, jusqu’à son apogée lors du solstice d’été.

Le symbolisme initiatique ici est très profond. Le soleil, symbole de la lumière et de la vérité, chasse les ombres mensongères de la nuit, laissant apparaitre les choses tels qu’elles le sont en réalité.

C’est le symbole de l’illumination, et aussi celui du feu.

C’est le feu spirituel que l’on trouve en toute chose, cette parcelle divine, ce feu secret, si cher aux Alchimistes, qui donne la vie à toute chose.

Mais c’est aussi le symbole mystique de cette lumière pure et divine, lumière de vérité et d’illumination, que l’initié invoque et cherche à atteindre par sa Théurgie, ou Haute Magie.

C’est l’esprit universel, le spiritus mundi, ou encore l’Esprit du monde.

Célébrer noel, ou le solstice d’hiver, revient à célébrer la victoire indéfectible de la lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal, qui voit sa réalisation symbolique dans le solstice d’été, le jour le plus long de l’année.

C’est un symbole vibrant d’espoir et de réconfort, car, au plus profond de la nuit se cache la lumière éternelle, si bien qu’aucun malheur ou qu’aucune difficulté n’est réellement éternelle.

C’est cette même lumière ou ce même feu qui se cache également à l’intérieur de l’Homme, voilé et obscurci par l’ensemble de ses défauts en excès, de ses passions déréglées et de ses tâches karmiques.

« La lumière luit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont point reçue ».

Noel est l’occasion pour chacun, de saisir un peu de cette lumière et de ce feu invisible, de la partager, et de la nourrir jusqu’à en faire un foyer ardent que l’on célèbrera lors de la Saint-Jean.

Mais parmi tous les mythes, légendes et traditions de noel, il existe cependant une tradition antérieure à toutes les autres, qui est née avec la création du monde et est également l’héritage de Dieu à l’Homme, il s’agit de l’Alchimie.

L’alchimie est donc LA science ésotérique primordiale.

L’Alchimie n’est pas une création de l’Homme, mais de Dieu.

C’est par elle que le monde a été créé, et que toute substance acquiert la vie et le mouvement de son évolution.

Elle réunit à elle seule les petits mystères de la Nature et les Grands mystères de l’Homme.

Elle révèle à l’Homme sa nature hautement divine et lui montre le sentier de sa réintégration céleste, l’aidant à réaliser en lui-même sa propre pierre philosophale, tout en travaillant en laboratoire sur une substance réellement divine, que les anciens alchimistes appelaient également « L’ADN de Dieu ».

Il y a donc un rapport très étroit entre les phénomènes naturels, comme les solstices, les mythes et légendes et l’Alchimie.

En tant que tradition primordiale, elle est la source et la base des mythes et légendes, elle nourrit depuis les débuts de l’humanité, l’inconscient collectif, et toutes les religions lui doivent leur origine.

Noel n’en fait pas exception, comme nous allons le voir tout de suite.

2) De l’Alchimie aux mythes

 

L’Alchimie est la science divine par excellence.

C’est par elle que la création et toute chose qui la contient a été fait, par adaptation d’une unique substance qui contient la vie et l’âme des choses.

L’Alchimiste, pour citer les anciens auteurs, est un « singe de la création ».

Il imite fidèlement les procédés par lesquels Dieu a fait les choses, et reproduit, à plus petite échelle, dans son laboratoire, une nouvelle création, un nouveau monde, qu’il va élever à une perfection divine, et qui prendra par la suite le nom de pierre philosophale.

C’est pour cela que certains philosophes parlent de l’Alchimie comme d’une « autogénèse ».

L’Alchimie enseigne donc les voies naturelles de perfectionnement des choses.

La Nature suit donc son propre processus Alchimique, qui en conduit le développement et l’évolution.

Les saisons, les climats, et tous phénomènes naturels, y compris les cycles de vie et de mort, sont des manifestations de cette alchimie naturelle qui s’opère en son sein.

Mais l’Homme possède également en lui une parcelle de Dieu, cette substance divine qui lui donne la vie.

L’évolution de l’Homme suit, pas à pas, les étapes du processus Alchimique qui doit le conduire à l’éveil et à l’expérience de sa propre divinité.

C’est ce que l’on appelle aujourd’hui l’Alchimie spirituelle.

Il existe donc un parallèle évident, une analogie et une correspondance, entre l’Homme, la Nature, et l’Alchimie.

De cette compréhension et connaissance, vont naître les mythes, afin d’expliquer et d’enseigner les rapports naturels et primitifs entre l’Homme, Dieu et l’Univers.

« Connais-toi toi-même, et tu connaitras l’Univers et les Dieux ».

C’est pour cela que le mythe est si puissant, car il fait partie de notre structure spirituelle.

Le mythe fait appel à un symbolisme primitif, profondément ancré dans l’inconscient collectif depuis les débuts de l’Humanité.

C’est un héritage qui fait partie du bagage de l’âme humaine, tout comme l’Alchimie.

Il permet à l’Homme de se relier à une pensée originelle, archaique, qui résonne profondément à l’intérieur de lui, stimulant son imaginaire et faisant écho à sa dimension spirituelle et merveilleuse.

Il prédispose l’Homme aux rites, par lesquels, en évoquant et en vivant le mythe, il résonne par vibrations analogues et correspondantes avec les mêmes forces qui créèrent l’Univers.

Sans Alchimie, point de mythe, et sans mythe, point de religion.

C’est pour cela que tous les mythes font référence à l’Alchimie, et qu’à juste titre, elle est considérée comme l’origine des religions.

Mais pourquoi mettons-nous l’accent sur l’Alchimie ?

Parce que la fête de Noel est fondée sur un mythe-principe primordial, qui correspond naturellement avec le solstice d’hiver.

Ce mythe est celui de la Nativité.

Nous avons déjà expliqué le symbolisme ésotérique de noel par rapport au solstice d’hiver, nous allons maintenant plonger au cœur de l’ésotérisme et faire la relation entre le phénomène naturel du solstice d’hiver, les mythes de noel, et l’Alchimie.

3) Yule

Yule est une très ancienne tradition occidentale de noël.

Elle était célébrée à l’origine autour du solstice d’hiver par de nombreux peuples germaniques et nordiques, et s’étendait sur plusieurs jours.

Plusieurs mythes et légendes se sont construits autour de Yule.

Parmi ceux-ci on retrouve le mythe scandinave évoquant le retour de Baldur du royaume des morts, et le mythe celtique du fameux combat entre le Roi Houx et le Roi Chêne.

Baldur est une divinité nordique.

Fils de Frigg et d’Odin, l’on dit qu’il était si beau et si brillant qu’il rayonnait, devenant ainsi le Dieu de la Lumière.

Gorm Alfson écrivit dans « la mythologie nordique » , que « Yule était considéré comme la célébration la plus sacrée, car elle marquait le retour de Baldur du royaume de Hel dans la mythologie nordique.

Lorsque Baldur revient de Hel, cela signifiait le relâchement de l’emprise gelée de l’hiver sur le royaume de l’homme »

Le royaume de Hel est un lieu « sombre et humide » ou sont accueillis les morts de maladie et de vieillesse.

Dans les 9 mondes de la mythologie nordique, il se trouve au plus profond de l’Univers.

Baldur, dieu de la lumière, sera emprisonnée un certain temps au plus profond des mondes, dans un endroit froid et brumeux, jusqu’au solstice d’hiver, ou il reviendra sur Terre.

Ce n’est pas sans rappeler l’évangile de Saint-Jean mentionnant la lumière qui luit dans les ténèbres.

Mais c’est aussi le cas de la substance divine que contient la matière première des Alchimistes, enfouie et cachée au plus profond d’un minéral à l’apparence inerte, difforme et froide.

D’ailleurs on notera que l’étymologie de Hel, gardienne du royaume des morts, évoque le sens de « cacher ».

La lumière divine que recherche l’Alchimiste est ainsi cachée au sein de la matière.

Le retour de Baldur au royaume des vivants évoque la lumière sortie des ténèbres, ou encore la substance divine libérée de sa gangue ténébreuse par l’Artiste.

Mr Alfson écrit aussi un peu plus loin que « La première soirée de Yule était connue sous le nom de Mothernight, et les déesses Disir et Frigga étaient généralement honorées spécifiquement.

Mothernight a représenté la renaissance du monde de l’hiver et de l’obscurité, et a été le jour le plus court et la nuit la plus longue de l’année.

Du crépuscule à l’aube, une veillée a eu lieu pour s’assurer que le soleil de lèverait à nouveau. On pensait que Yule était la saison ou les dieux et les déesses étaient les plus proches du royaume de l’humanité. »

Frigga, mère de Baldur, représente donc la matière première des philosophes.

Elle est célébrée ici juste avant que, son fils, dieu de la lumière, ne renaisse en revenant du royaume des morts, tout comme le fait la pierre des philosophes, une fois extirpée de la matière première qui la contenait.

Le symbolisme de la naissance ou renaissance de la lumière ici est très présent, et suit pas à pas, les étapes de la naissance de la pierre des philosophes.

En ce qui concernant la croyance scandinave dans laquelle les dieux et déesses seraient les plus proches de l’humanité à cette période, nous développerons ce sujet un peu plus loin dans cette conférence, lorsque nous parlerons de la magie et du rituel de noel.

Poursuivons maintenant avec le mythe celte, qui met en avant le combat du Roi Houx et du Roi Chêne.

Alors, bien que ce mythe apparaisse dans les textes celtiques, il est vraisemblable que cette célébration soit issue d’un syncrétisme d’avec les traditions nordiques, comme c’est le cas en fait avec de nombreuses traditions.

Dans ce mythe qui divise l’année en deux grandes saisons, le Roi Houx règne à partir du solstice d’été jusqu’au solstice d’hiver, avant de se faire remplacer par le Roi Chêne.

Le Roi Houx règne donc sur la chute du soleil, alors que la nuit reprend son avantage.

Le Houx représente la ténacité du soleil face aux ténèbres de la nuit.

Il évoque la vie latente au cœur de la mort apparente de l’hiver.

En effet, malgré la rudesse du froid, le houx conserve sa verdure et sa vivacité.

Il devient un symbole de bonheur et de protection contre les forces négatives.

La tradition veut que, la nuit précédent le solstice, l’on récolte des branches de houx pour les installer dans la demeure, protégeant ses habitants et apportant la chance.  

Alors que le Roi Houx incarne le soleil déclinant, le Roi Chêne va incarner la renaissance du Soleil.

Le chêne a toujours été un symbole de force et de vigueur, rempli d’énergie et manifestant la vie et la puissance en lui et autour de lui.

Il est considéré comme arbre sacré chez les Druides et les Alchimistes, et comme Roi de la forêt.

En alchimie, le chêne représente la matière qui renferme le feu secret des sages.

La toison d’Or des argonautes se trouve accroché à un chêne.

Il doit donner le Kermes, c’est-à-dire le dissolvant secret des sages.

Le chêne représente également le fourneau secret des Alchimistes.

Le Roi Houx et le Roi Chêne sont Frères.

L’un va prendre le dessus sur l’autre, et ce alternativement, à chaque solstice.

Nous avons ici la représentation alchimique de la pierre des philosophes dans ses deux états différents.

C’est le même symbolisme alchimique que le Lion et la Lionne, le dragon aptère et le dragon chrysoptère, ou encore le chien de Khorassan et le chien d’Arménie.

Tous deux contiennent le feu secret, énergie interne de la pierre, représenté tantôt par le soleil ascendant, tantôt par le soleil déclinant.

La victoire du Roi Chêne sur le Roi Houx, en lui coupant la tête, marque le début de la fixation, ou la naissance de la pierre.

4)  Mithra

Mithra est une divinité solaire orientale dont les caractéristiques se confondent avec le Christ.

Par syncrétisme, il donna naissance également à Sol Invictus, le soleil invaincu, divinité Romaine.

Ce qu’il nous reste essentiellement sur le culte de Mithra sont ses iconographies qui montrent sa naissance et comment il a transfiguré le monde, à l’image du Christ.

Ces iconographies racontent les mythes de Mithra.

Nous pouvons déjà constater, par la transmission de ces livres de pierre, que ce culte révèle un caractère typique de la discipline et de la philosophie alchimique.

En effet, l’une des façons les plus courantes d’enseigner l’Alchimie était par l’iconographie. Et dans le culte de Mithra le symbolisme alchimique est frappant !

Il est indéniable que ce culte ait été essentiellement ésotérique et fondé sur l’Alchimie.

Comme toutes les divinités solaires, mithra serait né au moment du solstice d’hiver, un 25 décembre.

Intéressons-nous au mythe de sa naissance.

Mithra est un Dieu dit « pétrogène », c’est-à-dire qu’il est né à partir d’une pierre.

Il sortit de la pierre, dit-on, armé d’un glaive et d’une torche respectivement dans chaque main, et portant sur sa tête le bonnet phrygien.

Certaines versions de son mythe insistent sur le fait qu’il se créa lui-même à partir de la roche.

Quoiqu’il en soit, le symbolisme est clair et sans équivoque.

La roche ou la pierre, est l’un des symboles les plus anciens de la Terre-Mère.

En son sein se trouve caché la lumière, que représente Mithra.

C’est le symbole de la matière première des Alchimistes.

Mithra représente en réalité le feu secret tant recherché des Alchimistes.

C’est grâce à ce feu secret, ADN de Dieu qui compose toute chose, que la matière se nettoie et se purifie par elle-même.

C’est ce même feu secret qui est l’agent des transformations profondes de la matière.

Le glaive est le symbole de la vertu dissolvante et séparatrice de ce feu, quant à la torche, elle représente la vertu siccative et coagulante de ce même feu.

Enfin, le bonnet phrygien est le symbole distinctif de l’Alchimiste.

Teinté en rouge, il représente la couleur christique que revêt la pierre philosophale parfaitement préparée.

Le port du bonnet phrygien s’étendit aux Initiés, devenant ainsi le symbole de l’adeptat, c’est-à-dire, de celui qui a conquis la voie initiatique, puis par extension devint le symbole de la liberté.

Il fut un symbole particulièrement important lors de la révolution française, que l’on retrouve sur la tête des bustes ou statues de Marianne, orné d’une cocarde bleu, blanc, rouge, faisant écho au drapeau français, mais également aux couleurs de l’œuvre, l’œuvre au noir représenté par le bleu nuit, l’œuvre au blanc par le blanc, et l’œuvre au rouge par le rouge vif.

Le culte de Mithra aura laissé une profonde empreinte sur notre monde occidental, jusque dans le christianisme.

Nous allons d’ailleurs aborder maintenant le solstice d’hiver chez les Romains, qui célèbrent à cette date Sol Invictus, issu d’un syncrétisme entre les traditions gréco-romaines et le culte de Mithra.

5 )  Les Saturnales

À cette période de l’année, en Rome Antique, une gigantesque fête bat son plein dans tous les foyers et lieux de l’empire. Ce sont les Saturnales.

Les Saturnales sont célébrées lors du solstice d’hiver, en l’honneur du dieu Saturne.

Tout comme en Égypte ancienne, cette période marque le temps des semailles et de la germination.

 Saturne, dieu étant aussi associé à l’agriculture, y était naturellement vénéré.

Le solstice d’hiver marque également le début du passage à l’année suivante, le renouvellement de l’année.

Il y a donc un lien évident entre Saturne et Janus, le dieu aux deux visages, l’un regardant en arrière, l’autre regardant en avant.

Mais l’on pourrait également dire que l’un de ses visages est tourné symboliquement vers la Terre, et l’autre vers le ciel.

Ovide parle de Janus en ces termes : « je veille aux portes du ciel avec l’aimable cortège des heures, Jupiter ne peut entrer ni sortir sans moi, c’est pour cela que l’on m’appelle Janus »

Janus est donc intimement relié aux « passages » et « ouvertures » et a une fonction de gardien.

Tout comme Saturne, il préside au temps qui passe et se renouvelle.

Alors que les Saturnales célèbre la fin d’un temps et le début d’un autre, Il est normal que Janus suive juste après le règne de Saturne.

Les Saturnales sont une période de fête durant laquelle de grandes libertés sont permis, dans la joie et la bonne humeur.

Elles durent entre 7 à 12 jours, et même les esclaves jouissent d’une certaine liberté durant ce temps.

La frontière entre les maitres et les esclaves n’existe plus.

C’est un moment de partage, de charité et de célébration.

C’est sans aucun doute l’une des traditions qui a le plus influencé notre manière de célébrer noel aujourd’hui.

Cet affranchissement et cette liberté apparente se veut être un retour aux célestes origines, à l’age d’or, représenté par le règne de Saturne, âge de l’innocence et de la pureté originelle, avant que l’Homme ne connaisse, sous le règne de Jupiter, la corruption, le vice et la douleur.

Ce retour à un état de pureté originelle, cette « rétrogradation », l’âge d’or que l’on recherche dans les Saturnales, signifie en Alchimie la réincrudation de la matière minérale brute des Alchimistes dans son état premier, dépouillé de toute souillure et de toute corruption causée par son emprisonnement dans la matière.

Saturne représente en effet la matière première des Alchimistes, telle qu’on la trouve dans sa mine.

Sous les traits d’un vieillard voilé et armé d’une faucille, Saturne représente le dissolvant universel qui doit permettre la réincrudation de la matière dans son état premier.

Saturne préside donc à la première phase de l’œuvre, phase au noir, durant laquelle la matière se dispose à la putréfaction et à la dissolution.

De cette putréfaction de la pierre doit sortir la lumière, première manifestation de la pierre des philosophes.

C’est cette période au noir sous le règne de Saturne, que représente les ténèbres de la Nature qui s’éternisent en cette période du Solstice d’hiver, symbole vivant de la purification de la Nature par son propre feu interne, comme le fait remarquer l’acronyme chrétien et alchimique INRI : « Igne Natura Renovatur Integra », c’est-à-dire « le feu renouvelle tout dans la Nature ».

C’est encore ce symbolisme du Feu et donc de la lumière que l’on retrouve encore et toujours sous la célébration du Solstice d’hiver.

Aux Saturnales succède immédiatement, le 25 décembre, la naissance de Sol Invictus, le soleil invaincu, dont le culte est calqué sur celui de Mithra.

C’est d’ailleurs suivant cette tradition que l’empereur Aurélien officialisa le 25 décembre comme le « dies natalis solis », c’est-à-dire le jour de la naissance du soleil, dont l’évolution donna le mot « noel ».

C’est la renaissance du Soleil, c’est-à-dire, de la pierre des philosophes, après les ténèbres de la nuit mystique, manifestée par l’apparition de la couleur noire en laboratoire.

Se succède par la suite le règne de Janus, qui représente dans la science hermétique notre petit enfant, ou rebis philosophique et hermétique, pierre philosophale composée de deux choses, d’une partie céleste, et d’une partie corporelle.

6)  Jesus-Christ

Vers le 4e siècle après la naissance de Jésus-Christ, à l’instar des cultes de Mithra et de Sol Invictus, l’église fixe officiellement la naissance du Christ, lumière et soleil du monde, le 25 décembre, lors du solstice d’hiver.

Bien que la progression temporelle admette les influences de ces cultes antérieurs dans le chistiannisme, la fixation du 25 décembre en tant que naissance du Christ témoigne plus de l’évidence d’une tradition primordiale et universelle, d’un atavisme de la spiritualité humaine, plutôt que d’un « vol » ou d’un « emprunt » à d’autres traditions.

Cette tradition primordiale fait partie intégrante de l’ADN spirituelle de l’être humain.

Ses principes sont révélés en permanence par la Nature, et il est tout naturel qu’il la redécouvre tôt ou tard, selon les circonstances de son évolution.

La naissance du Christ, tout comme les étapes de sa vie, jusqu’à sa mort et sa résurrection, sont représentatifs, pas à pas, des étapes du grand œuvre hermétique.

Voyons en détails le mythe de sa naissance et ses similitudes avec l’art d’hermes.  

Dans les versions des évangiles canoniques les plus représentées, le petit Jésus, lumière du monde, nait dans une étable, emmaillotée dans une mangeoire. Sa naissance fut annoncée par une étoile.

Cette étoile en Alchimique est également l’annonciatrice de la naissance de la pierre.

Plus qu’un symbole, c’est un signe distinctif, visible en laboratoire, qui apparait au dessus du compost juste avant la fixation de la pierre.

Telle l’étoile du berger qui guide les rois mages, cette étoile en laboratoire doit guider l’artiste, en lui confirmant qu’il suit le bon régime du feu.

Tel que le dit Eugène Canseliet dans son entretien avec Robert Marteau sur l’Alchimie : « que ce soit par la voie sèche ou la voie humide, il faut toujours s’en aller vers l’étoile. C’est elle qui indique à l’artiste qu’il suit le bon chemin. »

Jésus, symbole de la pierre des philosophes, va donc naitre dans une étable.

Le mot étable vient du latin « stabulum », qui est un dérivé de l’infinitif « stare » qui veut dire se fixer, demeurer immobile, inébranlable.

Ainsi la lumière du monde vient se fixer sur Terre.

De plus, notons qu’il naît d’une vierge, qui va donner la vie après avoir été fécondée par l’esprit saint.

Cet esprit saint est notre feu solaire, âme du monde et esprit du monde, présent en toute chose, mais surtout présent sous sa forme originelle et en grande quantité dans la matière des philosophes.

Cette matière, bénie de Dieu, est infusée, fécondée des rayons divins.

C’est elle que l’Artiste doit élire pour commencer son œuvre.

C’est une matière vierge, tout comme la vierge Marie, dans laquelle est enfermée la lumière de la vie, la fréquence vibratoire de Dieu, notre enfant jésus.

La Vierge Marie est donc le symbole de notre matière première, notre lune hermétique, substance passive qui reçoit les rayons solaires et fécondants.

De cette union va naître notre pierre, lumière incarnée.

« et le verbe s’est fait chair, et il a demeuré parmi nous ».

Dans les évangiles apocryphes, nous pouvons remarquer certaines nuances quant à la nativité.

Dans une version il est mentionné que Marie, n’ayant pas eu le temps de se rendre à Béthléem, fatiguée, finit par se rendre dans une grotte d’où naquit miraculeusement l’enfant Jésus.

Cet épisode n’est pas sans rappeler la naissance de Mithra, qui nait de façon miraculeuse d’une roche, et fait écho à ce symbole profondément ancré en nous que représente la Terre-Mère.  

Une autre version fait coïncider les éléments de la grotte, et de l’étable.

Dans cette version, le voyage de Marie fut interrompu par un Ange qui la guida vers une grotte pour accoucher.

Pendant tout son accouchement, une lumière miraculeuse et resplendissante jaillissait de la grotte.

Deux jours après, elle quitte la grotte et rentre dans une étable ou elle couche l’enfant dans une crèche.

Cette lumière miraculeuse est resplendissante est la même chose que notre étoile dans les manipulations alchimiques.

C’est la manifestation d’une énergie puissante, du feu divin, libéré par l’artiste, au sein même de la matière.

Fulcanelli en parle ainsi : « Chacun de ces fruits (en parlant de la pierre), est le résultat d’une condensation progressive du feu solaire par le feu secret, verbe incarné, esprit céleste corporifié dans toutes les choses de ce monde.

Et ce sont les rayons assemblés et concentrés de ce double feu qui colorent et animent un corps pur, diaphane, clarifié, régénéré, de brillant éclat et d’admirable vertu. (…)

C’est cette âme, esprit ou feu rassemblé, concentré et coagulé dans la plus pure, la plus résistante et la plus parfait des matières terrestres que nous appelons notre pierre. »

7)  Horus

Nous sommes de retour maintenant en égypte ancienne.

À l’aube du solstice d’hiver, le peuple est en liesse, la fête bat son plein, ce sont des jours de réjouissances et de bonheur.

Les prêtres sont particulièrement occupés.

En réalité, plusieurs fêtes et célébrations ont lieu à cette période.

Le solstice d’hiver, ou la renaissance du soleil donne lieu à différentes célébrations.

À Memphis, on célèbre le renouvellement du pouvoir du pharaon, soit par la commémoration de son intronisation, soit en couronnant un nouveau pharaon.

Tout comme les saturnales, dans toute l’Égypte, en particulier dans les hauts lieux ou sont situés les Temples principaux, l’on célèbre à autour de cette période les grands mystères d’Osiris, notamment celui de sa résurrection divine.

Mais pour cette conférence, nous allons nous intéresser à la naissance de Horus l’enfant.

Tout comme l’enfant Jésus, Horus nait de la vierge noire, Isis.

Le mythe nous apprend qu’Osiris, « père » d’Horus et époux d’Isis, est assassiné et découpé en de multiples morceaux, disséminés dans tout l’Univers.

Isis va cependant réussir à réunir tous les morceaux d’Osiris, avant de s’unir mystiquement à lui, recevant ainsi sa semence, et conservant sa virginité.

Ainsi fut conçu Horus, soleil du monde, né miraculeusement d’une vierge.

Dans ce mythe égyptien de la Nativité, nous retrouvons les deux parents de la pierre : Osiris et Isis.

Osiris représente notre agent et notre soufre secret, tandis qu’Isis, à l’instar de la Vierge Marie, représente notre substance passive, notre mer, ou lune hermétique.

L’assassinat et la découpe d’Osiris, ainsi que son union mystique avec Isis, nous indique comment l’Artiste doit opérer et disposer sa matière pour la putréfier et la préparer à la génération.

Notre pierre est le résultat d’une copulation des principes universels, soufre et mercure philosophiques, mâle et femelle, agent et patient.

De leur union nait un enfant, l’or philosophique des Alchimistes.

Notons qu’Isis, avant la conception, est représentée avec un siège vide sur sa tête.

C’est la gardienne de la connaissance, le siège de la sagesse divine, ou encore le « sujet de la science hermétique ».

Le siège vide est le reflet de sa qualité passive et matricielle, devant recevoir les rayons ignés qui vont l’animer.

Lorsque Isis est fécondée, son apparence change. Elle est alors coiffée des cornes bovines et du disque solaire.

Elle représente alors notre terre, fécondée des rayons du soleil.

Les similitudes entre la naissance d’Horus et celle de Mithra ou du Christ parlent d’elles-mêmes.

D’ailleurs, la représentation d’Isis allaitant son fils Horus est à l’origine des représentations chrétiennes de la Vierge Marie tenant l’enfant Jésus.

Dans toute l’Europe, jusqu’en Russie, l’influence des cultes Isiaques fut extrêmement importante.

Elle devint par la force du syncrétisme, la vierge noire.

Encore aujourd’hui, cette vierge noire fait l’objet de vénération, et de nombreuses églises conservent une vierge noire dans leur sous-sol ou dans leur crypte, car notre vierge est souterraine, symbole de notre matière première et sujet de l’art.

Voici ce qui en est pour le symbolisme ésotérique et alchimique de Noel, par rapport à ses mythes et réalités astronomiques.

Bien entendu, nous avons fait une sélection pour les mythes, en conservant ceux qui ont eu le plus d’influence dans notre société.

Si vous vous intéressez vraiment à l’Alchimie, je vous invite fortement à suivre les cours de l’Ordre Martiniste Opératif sur l’Alchimie.

Il s’agit d’une série de 10 heures de documentation audio uniquement consacré à l’Alchimie, sans doute parmi les plus précis et les plus complets à ce jour, et qui touche à la fois aux manipulations en laboratoire et à l’alchimie spirituelle, et à son aspect historique.

L’alchimie est une science extraordinaire et formidable. Elle est vraiment à la base de tout, à la base de la vie, elle est le moteur de son évolution, que ce soit en laboratoire, dans la Nature, ou dans l’Homme.

Revenons maintenant au sujet et troisième aspect de notre conférence. Nous allons maintenant aborder l’aspect magique de la fête de noel.

Comme nous le disions au départ, cette dimension est particulièrement importante pour le Mage ou le Théurge.

En réalité, l’être humain est magique.

La Magie est l’apanage de l’Homme.

Tout est phénomène.

Il ne se passe pas une minute ni une seconde sans que vous ne créiez des phénomènes soit par la pensée, par votre verbe ou par vos actes.

De la même façon, il ne se passe pas une seconde sans que vous émettiez des séries de vibrations tout autour de vous, affectant votre entourage et votre environnement.

Bref, la magie est simplement la science des phénomènes.

Vous produisez des phénomènes tous les jours pour votre vie matérielle, sociale et affective, mais il est possible aussi de produire des phénomènes pour approfondir votre vie spirituelle.

Toute personne est donc un Mage, avec des facultés et un état vibratoire, ou un état de conscience différent, tout simplement.

Certains ont uniquement une conscience matérielle, d’autres développent une conscience plus subtile.

Nous allons voir justement qu’est-ce qui se passe au niveau magique, donc aussi au niveau vibratoire et invisible, durant cette fête de la lumière.

8)  La Magie et le rituel de Noel

Lorsque l’on parle de rituel, la plupart pensent au domaine de l’occultisme, ou tout au plus, au rituel de la messe.

Or tout est rituel.

L’Homme est un être d’habitudes.

Lorsque vous vous levez le matin et vous vous faites un petit café, c’est un rituel.

Lorsque vous vous brossez les dents tous les jours aux mêmes moments, c’est un rituel.

Lorsque tous les vendredis soir vous vous réunissez entre amis pour fêter ou boire un coup, c’est un rituel.

Le rituel est simplement quelque chose que l’on répète, qui devient codifié formellement ou informellement.

Le rituel fait partie de nos vies à tous les jours, et il fait également partie de la nature : tous les matins se soleil se lève, la pleine lune a lieu tous les 28 jours, les solstices à tous les 6 mois, etc, etc..

Tous les animaux ont également leurs habitudes et leurs petits rituels.

Il est donc tout a fait normal pour l’être humain d’être disposé aux rites.

Comme nous l’avons dit auparavant, tout est simplement une question de conscience.

Il y a des rites d’hygiène corporelle, mais aussi ce que j’aime appeler des rites « d’hygiène spirituelle ».

En ce qui concerne la fête de Noel, peu importe que l’on soit porté vers la religion, la spiritualité, la matérialité, ou autre, Noel est déjà en soi un rite, puisqu’il constitue depuis des milliers d’années une tradition.

C’est un rite universel, que chacun célèbre à sa façon, que ce soit par les cadeaux, les moments avec la famille et les proches, les actes de charité, ou encore bien sûr, les rites ésotériques et religieux.

Je pense qu’il est possible d’affirmer sans erreur que durant cette période des fêtes de Noel, il se manifeste une certaine « féérie » palpable et ressentie par tous.

Sans trop rentrer dans les détails concernant la dynamique des égrégores à cette période, nous dirons tout simplement que cette tradition séculaire a su ancrer dans notre culture et dans notre inconscient collectif un appel puissant à notre Nature profonde.

Car, que nous vivions des difficultés à différents niveaux, que nous soyons absorbés par la vie courante et ses problèmes, nous possédons tous une parcelle de lumière divine, et cette fête de la lumière nous le rappelle à chaque année, et fait ressortir en nous ce qu’il y a de meilleur.

La répétition de ce rite durant des milliers d’années provoque dans l’invisible un appel puissant à ce principe de lumière, d’autant plus cet appel est renforcé par l’action combinée des nombreux prêtres, Mages et Théurges au travers du temps.

Les rites de Haute Magie cérémonielle, comme la messe de noel par exemple, contribuent à nourrir et à maintenir vivant un dynamo puissant qui permet à un égrégore particulier, ou plus simplement dit, à une énergie particulière, beaucoup plus subtile, de se manifester beaucoup plus facilement.

C’est de ce phénomène dont parle Gorm Alfson quand il disait que les scandinaves croyaient que les Dieux et les Déesses étaient plus proches de l’humanité à cette période de l’année.

Car en effet, l’égrégore lumineux qui est manifesté lors de noel nous permet de penser à juste titre que les mondes divins sont plus proches de nous, ou il serait plus adéquat de dire qu’il est plus facile de les atteindre et de les ressentir.

Ainsi chaque personne, selon son état vibratoire, ou autrement dit selon sa capacité à absorber la lumière, peut recevoir à cette période des fêtes un peu de cette féérie et de cette lumière particulière.

C’est pour cela que nous disions au début que la fête de noel est particulièrement importante pour les artistes de la Haute Magie, car avec un rituel de magie cérémonielle qui a du bon sens, il est capable d’atteindre plus facilement des états de conscience supérieurs, et de ressentir en lui de façon beaucoup plus forte une certaine union mystique avec la lumière des plans supérieurs.

Il ne fait aucun doute que tout praticien sort enrichi de cette période lumineuse.

Au Centre Horakty nos membres diplômés faisant parti de notre cercle de Mages ont accès à des rituels spécifiques à la période de noel, mais n’importe qui peut allumer une chandelle chez lui et avoir une pensée positive pour son prochain, pour des personnes en détresse, ou pour une cause qui lui tient à cœur.

Juste ce petit acte de 5 minutes effectué chaque jour durant le temps des fêtes a un impact très important dans l’invisible.

Nous vous avons d’ailleurs réservé une petite prière à la fin de cette conférence, pour ceux qui sont intéressés.

Le mythe du verbe fait chair, ou encore de l’incarnation de la force solaire dans la matière, amplement expliqué et expérimenté par l’Alchimie, science primordiale, nous invite à recueillir en nous même cette force solaire afin d’illuminer ce qu’il nous reste d’obscurité intérieure.

C’est une invitation à l’introspection, mais aussi à la gestation d’une renaissance ou d’un changement positif qu’il ne tient qu’à nous de cultiver et de manifester.

La lumière de noel est bien réelle, mais sans action concrète de notre part, aucun changement n’est à espérer.

D’ailleurs à cette même période, le soleil quitte le signe flamboyant, expansif et communiquant du Sagittaire pour se réfugier dans le sol terreux du Capricorne.

N’y a-t-il pas là encore le symbole du feu solaire pénétrant au cœur de la matière, cause de ses mutations profondes ?

Nous en avons déjà suffisamment parlé dans le symbolisme alchimique.

Et c’est ainsi que nous terminons cette conférence sur la tradition et le symbolisme ésotérique et alchimique de noel. Il y en aurait encore beaucoup à dire et à développer, mais nous avons coupé à l’essentiel, vous donnant une vision d’ensemble de cette lumineuse tradition.

Pour nos étudiants nous vous avons réservé une édition spéciale, dans laquelle nous nous penchons un peu plus sur la dynamique des égrégores lors de la période de noel.

Nous espérons que cela vous a plu.

Merci de votre attention, et à très bientôt !